Ce 23 novembre 2024, Strasbourg a célébré le 80ᵉ anniversaire de sa libération, de l’arrivée de « Tissu dans Iode », un événement marquant de la Seconde Guerre mondiale. La cérémonie principale s’est tenue place Broglie, au pied du monument du serment de Koufra, en présence du président de la République, Emmanuel Macron, du ministre délégué auprès du ministre des Armées et des Anciens combattants, Jean-Louis Thiériot, du CEMA, du CEMAT, du général Anthonioz, commandant la 2ᵉ Brigade Blindée, et des emblèmes des régiments de la brigade.
Cette commémoration a rendu hommage aux sacrifices et à la détermination des forces françaises qui ont libéré la ville en 1944. Roger Le Neures, Ancien du RMSM (101 ans) et Francis Lacoudre, Ancien du 13e Génie (98 ans), ont été mis à l’honneur par le président de la République.
Au-delà de la commémoration historique, la cérémonie a également reconnu les engagements contemporains des forces armées françaises. Le chef d’état-major de l’Armée de Terre a décoré le drapeau du régiment de marche du Tchad de la médaille d’or de la Défense nationale, en reconnaissance de l’engagement des troupes au Sahel. Cette distinction souligne la continuité de l’esprit de service et de sacrifice des soldats français, du serment de Koufra aux opérations actuelles.
La devise « Pour le service de la France, ne me dites pas que c’est impossible ! » incarne l’esprit de résilience et de détermination des forces françaises. Les commémorations du 80ᵉ anniversaire de la libération de Strasbourg rappellent l’importance de se souvenir et d’honorer ceux qui ont combattu pour la liberté, tout en inspirant les générations actuelles à poursuivre cet héritage de courage et de dévouement au service de la nation.
Le président de la République a souligné tout au long de sa journée en Alsace, les spécificités alsaciennes et mosellanes pendant le second conflit mondial, de la nazification forcée à l’incorporation de force. Venu célébrer le serment de Koufra, Emmanuel Macron a dit vouloir en faire un autre : « Celui que nous forgeons aujourd’hui, relever cette volonté française, rêver d’autres cathédrales, vouloir toujours l’Europe, imaginer d’autres victoires et choisir à chaque instant la volonté de faire des grandes choses contre l’étrange défaite» (en référence à Marc Bloch, prochainement panthéonisé).